Celui qu’on nomme CREM (contrat de conception, réalisation, exploitation, maintenance) est opérationnel depuis le 2 septembre dernier, date à laquelle Jean-Sébastien Laloy et Pascal Schuster, président de SAG France ont paraphé l’acte d’engagement. Ces deux signatures engagent l’entreprise et la commune pour douze années durant lesquelles la commune va pouvoir investir dans un réseau d’éclairage public économe, dans des installations de feux tricolores aux normes, en développant son propre réseau de vidéo-protection, de fibre optique communale tout en valorisant son cadre de vie grâce à la mise en valeur des bâtiments et des illuminations festives. Comment faire mieux en dépensant moins ?
Avant 2014
400 000 euros de dépenses annuelles liées à l’éclairage public
100 000 euros d’investissement annuel pour l’éclairage public
À partir de 2017
et grâce aux économies d’énergie et à l’optimisation des moyens de fonctionnement et de maintenance
Eclairage public économe
+ Feux tricolores aux normes
+ Fibre optique
+ Eclairages festifs
+ Mise en valeur des bâtiments
+ Vidéo-protection urbaine
= 400 000 euros/an
Pour une ville éco-responsable
- Reprise des quelque 3 000 points lumineux
- Mise aux normes des installations.
- Gestion optimisée de l’éclairage.
- Suivi des consommations en temps réel.
- Suppression de tous les luminaires énergivores et polluants.
- Rénovation des huit carrefours à feux.
- Mise aux normes des installations.
- Utilisation de technologies innovantes de type LED.
Objectifs
- 48% d’économies d’énergie dès 2018.
- 80% du patrimoine rénové en deux ans.
- 100% des feux tricolores aux normes à fin 2016.
Pour une ville connectée (3500 foyers dès 2017)
- Déploiement de 10km de gaine pour 12 fibres optiques.
- 8 baies et coffrets de brassage.
- 11 bâtiments et écoles reliés.
Objectifs
- Bénéficier d’une bande passante de 80 mégaoctets/seconde.
- Economie sur la suppression des abonnements ADSL pour chaque bâtiment.
Pour un meilleur service aux administrés
- Déploiement d’un réseau de 36 caméras de vidéo-protection urbaine.
- Mutualisation du réseau de fibre optique pour transmission des données sécurisées.
Objectifs
- Pose des premières caméras d’ici au 31 décembre.
- Tests de contrôle via le poste de commandement situé au poste de police municipale.
- Courant 2017 : fin de la mise en place du réseau
Pour une ville dynamique et attractive
- Valorisation du cadre de vie à travers la mise en valeur des bâtiments.
- Amélioration de la distribution de la lumière.
Objectifs
- Changement des éclairages festifs tous les deux ans.
- Une ville fière de son patrimoine
Deux bornes de recharge électrique pour Cusset
Installées à Cusset depuis le mois de septembre, vous les trouverez sur le parking au bout de la rue Cureyras et sur l’avenue Gilbert-Roux face au garage Dallois. Ces bornes électriques, dites accélérées, rechargent un véhicule électrique en 1h15 environ. Le fonctionnement est simple. L’utilisateur passe son badge sur le lecteur de la borne de recharge qui se déclenche. Reste à brancher le véhicule. Pour disposer d’un badge, il suffit d’en faire la demande auprès du Syndicat départemental d’énergie. La demande est gratuite, elle doit être accompagnée d’une copie du certificat d’immatriculation du véhicule électrique. Afin d’en faire la promotion, le SDE assure la gratuité de la recharge durant deux années. Passé ce délai, la gestion des bornes devrait être confiée à un opérateur spécialisé.
Ils soutiennent et financent le CREM
- Fond intercommunal de cohésion territoriale (VVA) pour la fibre optique : 150 000 euros
- Union européenne (économie d’énergie) : 35 000 euros
- Contrat d’agglomération par le Conseil départemental pour la fibre optique : 150 000 euros
- Territoire à énergie positive pour la croissance verte phase 2 (Ministère de l’Écologie et du Développement Durable) : 340 000 euros
Le contrat de Performance Énergétique, un an après ?
Face à l’explosion des dépenses dues à un parc d’éclairage public vieillissant et énergivore, la Ville de Cusset a signé en 2016, avec la société SAG Vigilec , un marché public en vue de la signature d’un contrat de Conception, Réalisation, Exploitation, Maintenance (CREM) en gestion globale des installations d’éclairage public, de mise en valeur des bâtiments, des illuminations festives, de signalisation lumineuse tricolore et de vidéoprotection urbaine. Ce contrat permettra à la Ville d’obtenir une baisse de consommation énergétique de 48% à partir de juillet 2019.
Après une première année de fonctionnement, le contrat de performance énergétique dépasse les estimations qui avaient été établies il y a un an. Quelques mois après le début des opérations de modernisation des installations d’éclairage public, les services relevaient déjà presque 10% d’économies d’énergie, qui cumulés avec la renégociation des tarifs d’électricité (prochaine actualisation en 2020), permettent une économie de près de 40 000 euros. A ce stade, comme le calendrier d’intervention le prévoyait, l’intégralité du réseau de feux tricolore sa été mise aux normes. De son côté, le réseau d’éclairage public a été remplacé à 21%. A cela s’ajoutent des services associés : 36 caméras ont été déployées sur le système de vidéo-protection urbaine, ces dernières sont connectées au PC de surveillance installé dans les locaux de la Police Municipale. Le réseau de fibre optique reliant les bâtiments municipaux et les écoles est, quant à lui, opérationnel. La mise en valeur des bâtiments a débuté avec les vitraux de l’église Saint-Saturnin (août 2017), elle se poursuivra en 2018 avec l’éclairage des façades et du clocher. Les illuminations festives sont aussi partie prenante du contrat de performance énergétique permettant une économie substantielle sur les contrats de location.
Un trafic routier connecté
SmartWay, c’est son nom. Ce projet de gestion de trafic routier et de feux tricolores intelligents est actuellement entre les mains d’Alexandre Alaimo, Ingénieur en Génie des Systèmes et de l’Innovation et développé dans les locaux de l’incubateur d’entreprises BUSI au Biopôle de Clermont-Ferrand. “Le système a la particularité de proposer une commande de régulation du trafic à travers des données issues de la téléphonie mobile grand public. Ces données permettent d’estimer l’état du trafic routier en temps réel sans avoir recours au coûteux matériel de détection traditionnel” nous confie le développeur. Un projet en coursde développement qui devrait être testé d’ici quelques mois à Cusset. Qui a dit que nous n’étions pas une SmartCity ?